Le dernier film de Pierre Barnérias : « Sous peine d’innocence »
C’est l’histoire d’une injustice inimaginable. Celle de Severino Diaz, un homme contraint de rester en prison après avoir fait sa peine pour la seule et unique raison qu’il refuse de reconnaître son crime. Cet homme choisit de rester en prison pour rester fidèle... à sa parole !
Ce détenu américain va recevoir le soutien sans faille d’un aumônier français, le père Pierre Raphaël. A deux, ils vont tenter de vaincre les incohérences du système pénitentiaire américain. Mieux, derrière les barreaux, ils vont mettre en place une stratégie pour enrayer la récidive…
Sortie en salle : le 1er mars 2017
Le dernier film de Pierre Barnérias : « Sous peine d’innocence » a reçu 2 prix au Festival International de Cinéma de Praxis (USA) : Grand prix du Public, Meilleur doc.
Exilé cubain, Severino Diaz arrive à New-York en 1961. Un soir de décembre 1981, il assiste à une bagarre dans un bar mal fréquenté. Un témoignage l’incrimine dans le meurtre d’un dealer. Severino a tout du coupable idéal. Il est condamné à 15 ans de prison et incarcéré à Rikers Island, le plus grand pénitencier du monde.
Quinze ans plus tard, la justice américaine lui offre une remise en liberté contre un passage aux aveux. Severino refuse. Il ne veut pas avouer un crime qu’il n’a pas commis. Il restera en prison.
Un homme va lui donner la force de rester debout : le père Pierre Raphaël, membre de la Mission de France, aumônier de prison à Rikers Island. Conscient de la nécessité d’aider les détenus à se réinsérer à leur sortie de prison, il fonde alors avec une religieuse d’origine belge, Simone Ponnet, la Maison d’Abraham, une maison alternative à l’incarcération dans le South Bronx.
La Maison d’Abraham voit le jour en 1993 avec pour objectif de transformer des délinquants en citoyens responsables. Aide aux familles, soutien scolaire aux enfants, activités et partages quotidiens avec les détenus, l’établissement offre à ces ex-détenus de réapprendre les valeurs de la vie en société. Les résultats questionnent. 0% de récidive en 20 ans de réinsertion !