Deuils cruels

Paolo Mancini fait très probablement parti de la Garde civique de Cascia. Son caractère désormais adouci et pacifique ne le met pas à l’abri de la violence ambiante. Nous savons que les représailles à l’époque étaient cruelles. Comme un patrimoine intangible, les familles se transmettaient leur haine, de génération en génération.

Un soir qu’il revient de Cascia, ses ennemis lui tendent une embuscade près de la Tour de Collegiacone et l’assassinent traitreusement. Douleur immense pour Rita. Qui cependant ne veut pas, elle, entrer dans la logique de la vengeance. Avec la force de sa foi et de sa charité elle veut au contraire rompre cette spirale. « Elle demandait », dit son premier biographe, « le pardon pour les assassins de son mari. »

Ses enfants, qui étaient à l’âge de l’adolescence, ne l’entendent pas ainsi. Ils parlent souvent de venger leur père. Rita les exhorte au pardon et prie pour eux. Elle va même jusqu’à demander à Dieu de les prendre plutôt que de les laisser se perdre dans cette violence meurtrière. On rapporte que quelques temps plus tard « ses fils furent appelés à une vie meilleure. »

C’est uniquement par son immense confiance en la Providence que Rita pût voir dans un deuil si douloureux pour son cœur de mère, un signe que le Seigneur les avait sauvés de la mort éternelle.

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